Une étude publiée dans le Jama Neurology révèle que le risque de survenue de la plupart des troubles psychiatriques étudiés (une vingtaine) s’avérait significativement plus élevé chez les patients épileptiques que chez ceux sans épilepsie. Mauvaise nouvelle, mais faible surprise !

Rappelons que ces chiffres font état des comorbidités diagnostiquées, donc certainement sous-évaluées puisque les auteurs en arrivent à préconiser un dépistage plus systématique. Les recommandations de la HAS pour la prise en charge des personnes épileptiques abordent bien les troubles psychiatriques. Nous en avions parlé dans un précédent article.

Il s’agit d’une méta-analyse en utilisant les critères du DSM5 sur les troubles psychiatriques. Donc TSA et TDAH y figurent. En France on les ferait figurer sous l’appellation TND (troubles du neurodéveloppement) plutôt que troubles psychiatriques.

Pour un dépistage de ces troubles associés à l’épilepsie, voir ce que préconise la HAS pour les personnes épileptiques. Vous le trouverez en cliquant sur ce lien : https://www.santementale.fr/2023/12/parcours-de-soin-dans-lepilepsie-depister-les-comorbidites-psychiatriques/

Parfait de diagnostiquer, c’est mieux d’agir en prévention pour les troubles psychotrauma qui peuvent être évités. Mais quand la survenue troubles psychiatriques épileptiques a eu lieu ? Il vaut mieux le détecter et y porter remède. Allez voir cet article à ce sujet : https://informations.handicap.fr/a-psychotrauma-le-handicap-en-1ere-ligne-quelles-ressources-37613.php Les manifestations de l’inconfort psychiatrique de la personne peuvent être confondus avec de l’opposition, des troubles du comportement, etc…