Quelle que soit l’épilepsie, une bonne hygiène de vie aide à diminuer le nombre de crises.
Ce qui excite le cerveau peut provoquer une crise.
Exemple : le manque de sommeil, la fatigue, l’alcool en excès, les drogues, la caféine.
La fatigue
Avoir une durée de sommeil suffisante.
Lorsque vous vous couchez tard, compensez par une grasse matinée ou une sieste.
Ce qui favorise la qualité du sommeil est bon pour vous : un bon lit, une chambre calme, etc.
Si vous savez qu’au lendemain de fiesta vous risquez plus de crises, faites les soirées qui vous tiennent à cœur et prévoyez le contrecoup du lendemain : repos, lieu protégé, aidant prêt à intervenir si besoin…
Gérer la fatigue professionnelle
Evitez les emplois qui vous font dépasser votre seuil acceptable de fatigue. Si besoin, demandez une reconnaissance de travailleur handicapé pour un travail à temps partiel ou avec des temps de repos, faites aménager un lieu de repos dans votre entreprise. L’AGEFIPH peut être votre interlocuteur pour les questions concernant l’emploi et la compensation du handicap dans l’emploi.
En ESAT aussi vous pouvez demander un temps partiel et un lieu aménagé pour faire la sieste.
L’épilepsie sévère et les polythérapies sont fatigantes.
Vous pouvez avoir besoin de plus de repos que la moyenne. Trouvez le bon rythme et aménagez la vie en conséquence.
Les risques à connaitre…
Une plaquette d’information sur les risques liés à l’épilepsie et les principales recommandations actuelles vient d’être éditée par le réseau sentinelle mortalité épilepsie (RSME) en collaboration avec les associations EFAPPE et Epilepsie France.
Cette plaquette est à destination des personnes atteintes d’épilepsies et leurs proches. A diffuser largement !
Des exemplaires papiers sont disponibles sur simple demande auprès du réseau sentinelle mortalité Epilepsie (rsme@chu-montpellier.fr ) ou du secrétariat de la LFCE (secretariat-lfce@ant-congres.com ).